En ce début d’année 2023, la France fait face à un épisode inédit de sécheresse hivernale, laissant présager de très prochaines insuffisances de la ressource en eau. Les périodes de sécheresse sont, on le sait, propices à l’augmentation des pollutions. Les substances contaminantes étant moins diluées, une vigilance particulière doit être portée à la qualité de l’eau, qu’il s’agisse d’eau destinée à la consommation humaine, ou des effluents rejetés dans le milieu naturel.
En tant qu’autorités organisatrices, les collectivités territoriales sont directement impliquées dans la mise en œuvre de mesures destinées à préserver la qualité de l’eau.
Dans le cadre des PGSSE, toutes les étapes de la production d’eau potable doivent être vérifiées, afin de prévenir et corriger les risques de dégradation de la qualité.
La surveillance des eaux usées, en sortie de station d’épuration avant rejet dans le milieu naturel, est également déterminante pour garantir la préservation de l’environnement, dans un contexte de raréfaction de la ressource.
Basé traditionnellement sur des analyses physico-chimiques, le contrôle la qualité de l’eau présente néanmoins des limites. Reposant sur des prélèvements ponctuels, il ne permet pas une vision continue, ni globale. En effet, seuls certains paramètres ou contaminants sont suivis.
Or, de nouveaux types de polluants, les contaminants émergents ou micropolluants, font l’objet d’une attention particulière actuellement, car ils sont susceptibles de porter atteinte à la santé et à l’environnement.
Dans ce contexte, plusieurs agglomérations ont choisi de s’équiper de la station de biosurveillance ToxMate, afin de disposer de données intégratives et en continu sur la qualité de l’eau.
Système d’alerte en temps réel en cas de dégradation anormale de qualité, ToxMate est également un outil de pilotage pour la gestion des usines de potabilisation et de stations d’épuration, permettant une adaptation des traitements en fonction des épisodes récurrents de pollution identifiés.
Découvrez le fonctionnement de ToxMate et le témoignage de l’agglomération de Chartres.
