Sécheresse : quelle solution en cas de restriction de prélèvement d’eau pour les industriels ?

Biosurveillance de la qualité de l'eau

En ce début d’année 2023, la France fait face à un épisode inédit de sécheresse hivernale, laissant présager de très prochaines périodes d’insuffisance de la ressource en eau. Comment les industries utilisatrices d’eau peuvent-elles préserver leur activité dans le contexte probable de restrictions à venir ?

Le 27 février dernier, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a appelé les préfets coordinateurs de bassin à prendre, dès maintenant, toutes les mesures nécessaires pour anticiper les situations de crise à venir pendant l’été. Et ce avant même la présentation du Plan Eau qui devrait intervenir au cours du mois de mars.

Face au déficit de précipitations et à l’assèchement prématuré des sols, le ministre a incité les préfets à ne pas avoir « la main qui tremble » pour la mise en œuvre d’arrêtés de restriction.

Les périodes de sécheresse étant, on le sait, propices à l’augmentation des pollutions, les substances contaminantes étant moins diluées, une vigilance particulière sera portée non seulement à la quantité d’eau utilisée, mais également à la qualité des effluents.

Les industries dont les process de production requièrent l’usage de quantités élevées d’eau risquent de voir leur activité fortement impactée, avec des réductions voire des interdictions de prélèvement.

Dans ce contexte, le contrôle continu et en temps réel de la qualité des effluents rejetés dans le milieu naturel, peut être un élément décisif pour le maintien l’activité.

C’est l’expérience qu’a vécu l’entreprise TIL (Teintures et Impression de Lyon) en août dernier.

Quelques mois après s’être équipée d’une station de biosurveillance ToxMate, l’entreprise se voit notifier une interdiction de prélèvement dans la nappe souterraine de la Saône.

Soucieux de ne pas mettre au chômage technique ses quelques cent collaborateurs, le dirigeant de TIL va alors présenter à la Préfecture un dossier signifiant que les 70 % d’eaux rejetées dans le milieu naturel sont contrôlées en continu par la station ToxMate. La présence de micropolluants dans ces effluents est ainsi considérablement réduite, puisqu’une alerte est lancée par la station dans les 2 à 10 mn suivant la contamination chimique, permettant la mise en œuvre de mesures immédiates.

TIL obtiendra, grâce à ToxMate, une autorisation de prélèvement dérogatoire et pourra ainsi poursuivre son activité et préserver ses emplois.

L’apport de la station ToxMate chez TIL en images

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